Suite de la fresque dans la cité vénitienne. En 1795, dans le salon littéraire d'Isabella Teotochi, écrivaine et amatrice d'art, les idées des philosophes des Lumières rencontrent les idéaux révolutionnaires du Français Dominique Vivant-Denon, séducteur et collectionneur d'oeuvres d'art pour le Louvre de Napoléon. ©Electre 2025

Ils veulent assassiner Bonaparte !

Le Général en chef de l'armée d'Italie est en train de négocier un traité de paix avec l'Autriche qu'il vient de vaincre.

Au passage, il a pris le contrôle de Venise et de la Vénétie.

Isabella Teotochi-Albrizzi et ses amis jacobins, désireux de réformer la République aristocratique, ont favorisé l'arrivée des Français. Ils espèrent que celui qui s'est surnommé lui même le « Libérateur de l'Italie », tiendra ses promesses de créer une Italie démocratique.

À la demande de Bonaparte, la vieille République aristocratique de Venise est remplacée par une Municipalité démocratique qui révolutionne les habitudes et les traditions. Mais, face aux exigences financières du Général en chef, la Sérénissime s'enfonce peu à peu dans la misère. Venise, coupée de la Terre ferme, de ses colonies, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le peuple grogne contre les Français et contre les Municipalistes. Des soldats sont assassinés.

Pourquoi le Généralissime ne desserre-t-il pas son étreinte ? Peu à peu, le doute s'installe sur ses véritables intentions. L'Inquisiteur Dandolo, de la prison où il a été jeté après avoir tenté de renverser à son profit l'ancien régime, fomente un nouveau complot.

Une nouvelle fois Isabella se met en travers de sa route.

« G. Milesi connaît comme sa poche cette cité, où il a posé ses pénates : il nous montre comment la chute de la République figea la ville dans sa beauté et dans la langueur ; plus de deux siècles après sa conquête par les Français, Venise exhale toujours le mystère et la mort. »
Christian Barbier, L'Express

« Un roman historique fait de rebondissements, où les personnages ont la passion de leur ville. »
Questions de femmes

« La Vénitienne de Bonaparte, de G. Milesi, mêle avec habileté complots, ambitions et désirs. »
Franceinfo.fr