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Parue en 1938, une réflexion sur la condition féminine et sur les inégalités entre les sexes. L'écrivain aborde des sujets tels que l'éducation, l'accès à la vie professionnelle et à la culture, la domination patriarcale, etc. ©Electre 2025
« C'est la fin de six années de tâtonnements », écrit Virginia Woolf dans son Journal en juin 1938, « d'efforts, de beaucoup d'angoisses, de quelques extases. » Trois ans avant son suicide, dix ans après l'écriture d'Une pièce à soi, paraît Trois guinées, qui prolonge la réflexion entamée précédemment sur la place accordée aux femmes dans la société et dans la sphère intellectuelle, l'équilibre entre les sexes, la domination masculine.
Construit à l'origine comme un roman-essai incluant le texte de fiction qui deviendra plus tard Les années, Trois guinées est une démonstration brillante qui, sous prétexte de répondre à une question liminaire, « que faire pour prévenir la guerre ? », nous éclaire sur notre propre condition. Nous sommes alors dans le tumulte d'une nouvelle guerre à venir, dans l'antichambre de nouveaux cataclysmes, et Virginia Woolf choisit de mettre en scène sa propre réflexion comme une réponse à une lettre qui lui est soumise. C'est un texte à la portée universelle qui nous est adressé, publié bien en amont de nos parcours actuels mais dont les enjeux demeurent au contre de ce que l'on appelle aujourd'hui les études de genre. Virginia Woolf, qui invoque dans sa réflexion des figures littéraires importantes comme Emily Brontë, H.G. Wells ou Sophocle, nous renvoie à un monde encore aujourd'hui en partie rattaché au nôtre où s'exprime un dilemme majeur : celui des femmes piégées entre un patriarcat qui les étouffe et le modèle capitaliste censé pouvoir les en affranchir.
L'Oeuvre de Woolf est entrée dans le domaine public en 2012, ce qui nous permet aujourd'hui de proposer ce texte essentiel dans une nouvelle traduction de Jean Yves Cotté, qui poursuit là son travail entamé avec Une pièce à soi. Ici encore, c'est une édition annotée et commentée qui vous est proposée pour pouvoir disposer pour la première fois de ce texte dans des versions couplées numérique et papier en français. Jane Walker l'a écrit dans une lettre envoyée à Virginia Woolf en septembre 1938 : « Trois guinées devrait être entre les mains de toute créature de langue anglaise, homme ou femme ». Jean-Yves Cotté nous guide pour élargir cette recommandation au-delà de la seule langue anglaise.
Guillaume Vissac
Paru le : 10/11/2014
Thématique : Littérature Anglo-Saxonne
Auteur(s) : Auteur : Virginia Woolf
Éditeur(s) :
Editions publie.net
Collection(s) : Nouvelles traductions
Contributeur(s) : Traducteur : Jean-Yves Cotté - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Jean-Yves Cotté
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-37177-444-5
EAN13 : 9782371774445
Reliure : Broché
Pages : 236
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 259 g