Une étude publiée en 1911 sur la formation et la construction administrative du département de la Manche par le pouvoir révolutionnaire de 1789 (les différents décrets, la division en districts, le corps administratif du département, etc.). Elle est suivie d'une analyse contemporaine de la structure du territoire, fondée sur des sondages, des questionnaires et des résultats chiffrés. ©Electre 2025

L'origine de ce livre est toute simple et a pour but de répondre à quelques-unes des questions que se posent tout à la fois les élus - 7 904 dans la Manche - et les citoyens qui votent pour eux : à quoi servent toutes ces structures (Commune - Canton - Communauté de Communes - Arrondissement - Pays - Département - Région ) ? Sont-elles toutes utiles ? Doit-on en supprimer et/ou en créer de nouvelles ?

Il faut préciser ici que ces questions sont souvent posées, dans la rue, en termes moins « choisis » parce que l'addition et la superposition au fil des siècles de ces structures et l'enchevêtrement qui en a suivi ne permettent pas, sauf pour quelques initiés, une lisibilité claire de notre organisation administrative et finissent ainsi par irriter le bon sens.

Alors, il ne faut pas s'étonner que le citoyen, qui est aussi contribuable, ne manque pas d'évoquer plus crûment leur utilité, leur efficacité et leur coût de fonctionnement.

En choisissant d'interroger anonymement tous les élus du Département de la Manche - du parlementaire jusqu'au conseiller municipal - et en faisant analyser leurs réponses par Michel Boivin, historien, sociologue, politologue et de surcroît maire d'une commune « moyenne » de 1 340 habitants, il s'agissait d'apporter une contribution précise et incontournable à l'aménagement de notre territoire : là où nous vivons au quotidien !

En publiant l'excellent livre d'Alexandre Lebaindre sur le travail des « révolutionnaires » de 1789 qui transformèrent notamment les paroisses en communes et les « généralités » en départements il s'agissait de montrer comment les bases de notre territoire ont été constituées et, par déduction, comment elles ont évolué jusqu'à ce jour.

Et deux siècles plus tard, les 2 807 réponses des élus manchois représentant 92 % des communes anticipent-elles des choix courageux, ou au contraire, indiquent-elles une volonté de rester en l'état ?

Le débat est ouvert et... appartient à tous !