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Les contributions analysent la représentation des villes mortes dans l'art, dans la photographie et dans la fiction, depuis le XIXe siècle. ©Electre 2025
Par une extension radicale et spectaculaire de la ruine classique et pittoresque, la ville morte puise aux mythes de l'Atlantide ou de Sodome et Gomorrhe, mais aussi aux découvertes archéologiques de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle (Herculanum ou Pompéi). Du romantisme de Théophile Gautier au symbolisme de Georges Rodenbach, les villes mortes développent tout au long du XIXe siècle un imaginaire et une poétique de l'archéologie-fiction ou de l'inquiétante étrangeté, dont Freud a exploré la signification dans son interprétation de la Gradiva de Jensen (1903). Entre refoulement et expression du désir, les villes mortes sont l'envers des mégapoles modernes et le revers de la Grande Ville comme emblème du capitalisme triomphant. Rien d'étonnant, dans cette perspective, que Paris consacrée capitale du XIXe siècle (Walter Benjamin) ait été perçue, dans les gravures et les photographies de ses destructions du printemps 1871, comme une ville morte, comparée par certains contemporains à l'équivalent moderne de Pompéi. Promise à un avenir de fantôme, la ville morte procède de l'inconscient urbain, dont les guerres, mais aussi les catastrophes du XXe siècle (Berlin, Hiroshima, Tchernobyl...) ont promu un imaginaire de cités désertées et figées, muséifiées et fétichisées, comme l'a esquissé Mike Davis dans son essai (Dead Cities, 2002). Bien plus qu'un simple décor.
Paru le : 23/06/2016
Thématique : Généralités Histoire de l’Art Revues d’Art
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Editions de la Sorbonne
Collection(s) : Non précisé.
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Sébastien Le Pajolec - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Bertrand Tillier
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-85944-960-5
EAN13 : 9782859449605
Reliure : Broché
Pages : 257
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 17.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 520 g