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Aborde la problématique des processus de politisation des ouvriers indiens en lien avec la question du logement et des espaces de vie. A travers l'étude de la ville de Bombay, l'ouvrage souligne que les autorités coloniales ont choisi à partir des années 1930 de traiter prioritairement le problème du logement ouvrier. Les sociétés coloniales sont au programme des concours d'histoire en 2013. ©Electre 2025
Bombay, capitale indienne de l'économie et des services, forte de 20 millions d'habitants, s'est hissée au rang de cinquième métropole mondiale. Pôle d'attraction des migrations, sa croissance s'est faite au prix de fortes inégalités, si bien qu'aujourd'hui plus de la moitié de la population de la ville vit dans des bidonvilles, sur 6 % de la superficie urbaine.
Ce problème crucial n'est pas récent. La question du logement des plus pauvres a en effet émergé, dès le tournant du XXe siècle, comme une question politique majeure. Les autorités coloniales, puis le Parti du Congrès à partir des années 1930, ont choisi d'en faire l'un des principaux terrains du traitement politique de la question sociale.
Réfutant une approche longtemps prédominante dans le domaine de l'histoire urbaine des mondes coloniaux, selon laquelle l'urbanisme colonial est un processus imposé par le haut, cet ouvrage démontre combien le gouvernement colonial a été perméable à l'agitation sociale, qu'il a tenté de juguler en construisant des immeubles pour loger la main-d'oeuvre industrielle, jetant littéralement des toits sur la grève. L'intérêt manifesté par les autorités pour ce problème et leur intervention précoce dans cette sphère ont également contribué à l'émergence de nouveaux terrains de négociation et de confrontation entre les travailleurs et le pouvoir, et de moyens de lutte spécifiques, comme la création de syndicats de locataires des classes populaires.
Fruit d'un travail mené à partir d'archives en partie inédites, cette étude apporte un éclairage nouveau sur la nature et les mécanismes de la domination coloniale, tout en complétant l'analyse des formes de mobilisation des travailleurs urbains indiens, qui s'était jusqu'alors limitée à la seule sphère du travail. Elle fournit, enfin, une perspective historique sur l'un des processus les plus marquants de la production de l'espace à Bombay, l'accaparement des ressources urbaines par les classes les plus aisées, établissant le rôle qu'y ont joué les autorités coloniales et les élites indiennes.
Paru le : 20/03/2013
Thématique : Inde
Auteur(s) : Auteur : Vanessa Caru
Éditeur(s) :
Armand Colin
Collection(s) : Recherches
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-200-28061-1
EAN13 : 9782200280611
Reliure : Broché
Pages : 411
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.7 cm
Poids: 547 g