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Ces articles dressent un panorama de la reconfiguration de la question morale au début du XIXe siècle en France. Les contributeurs abordent ses relations avec les institutions, les penseurs et les écrivains, ainsi que la fragilisation des normes, le développement des figures de la transgression, la question existentielle du choix entre le vice et la vertu, entre autres. ©Electre 2025
Hercule sort de l'enfance. Il vient de s'engager sur le chemin de la vie. Parvenu à un carrefour, il hésite, perplexe, entre la voix de gauche et celle de droite, autant dire entre le vice et la vertu. Il découvre que l'existence est faite de choix, de dilemmes, que chacun est sommé d'inventer, à partir de la donne qu'il a reçue en partage, une ligne de vie qui lui accorde le droit de demeurer dans la mémoire des hommes ou de glisser à l'oubli. L'apologue classique du choix d'Hercule trouve une actualité nouvelle à l'époque romantique. Les personnages du roman réaliste s'en souviennent qui vont dans la vie de carrefour en carrefour. Dans les premières années du XIXe siècle, la littérature, en France, s'impose comme le lieu privilégié où l'on s'essaie à la vie.
À quoi sert la littérature ? À s'orienter dans les chemins de l'existence, à anticiper le moment crucial du choix, à apprivoiser en soi les déchirures tragiques du dilemme. Quels liens intimes se tissent entre le livre et la vie, le livre et la société dans lequel il est lu ? Cette question très actuelle, qui témoigne d'un certain retour aux « humanités » dans la critique littéraire, le premier XIXe siècle se l'est posée avec une acuité d'autant plus grande qu'il naissait sur les « débris » de l'Ancien Régime, qu'il lui fallait mettre des mots sur ce grand bouleversement et reconstruire des cadres moraux et sociaux. Tout y est ainsi évalué à l'aune d'une moralité qui se cherche et se déplace : l'Institution propose des normes plus incertaines qu'on ne pourrait le croire (la censure théâtrale, le prix Montyon, l'Université) ; penseurs et écrivains proposent leur morale, singulière ou communautaire (Ballanche, Tocqueville, Balzac, Sand, Musset, Gautier, Fourier, Leroux...), tandis que les contre-modèles prolifèrent (le gueux, le brigand, le poète-assassin, le criminel), qui n'expriment pas un renoncement à la morale, fût-ce celle de l'immoralité.
Paru le : 24/01/2024
Thématique : Philosophie des sciences - Généralités
Auteur(s) : Non précisé.
Éditeur(s) :
Sorbonne Université Presses
Collection(s) : Lettres françaises
Contributeur(s) : Directeur de publication : Sophie Vanden Abeele - Directeur de publication : Christophe Pradeau - Directeur de publication : Myriam Roman
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 979-10-231-0527-8
EAN13 : 9791023105278
Reliure : Broché
Pages : 385
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 574 g