en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
On dit traditionnellement qu'au XVIIe et XVIIIe siècles, la science se libère du joug de la religion. Mais cette pensée bien connue en cache une autre : la théologie naturelle connaît à la même époque son plein épanouissement. Le discours scientifique va acquérir son autonomie avec les mêmes principes que la théologie naturelle : économie et simplicité, en se référant à la science elle-même. ©Electre 2025
Au XVIIe siècle une nouvelle conception du monde se fait jour selon laquelle la nature est à l'image de Dieu, c'est-à-dire... parfaite. On l'appelle la « théologie naturelle » : on voudrait que l'ordre et le fonctionnement de la nature reflètent les desseins de Dieu. Par voie de conséquence la science, parce qu'elle révèle les lois de la nature, doit se mettre au service de la foi.
La nature, miroir de Dieu
L'ordre de la nature reflète-t-il la perfection du créateur ?
Des savants comme Descartes et Fermat débattent alors d'un problème d'optique, celui du trajet des rayons lumineux.
L'enjeu de cette dispute - la lumière choisit-elle le chemin le plus court ou le plus prompt ? (question à laquelle Descartes répond que la lumière ne choisit rien) - donne lieu au problème dit « de moindre action ».
La nature, en général, agit-elle selon les voies les plus simples ou bien les plus économes ? Cherche-t-elle à dépenser le moins possible d'action ? En prolongeant l'interrogation vers l'usage des principes d'économie et de simplicité dans la science, d'autres savants comme Leibniz, Maupertuis ou Euler poursuivent la réflexion sur le rapport que la science entretient avec la métaphysique.
Ce débat continue aujourd'hui d'opposer ceux qui - en séparant la science de la métaphysique - privilégient le postulat d'objectivité, à ceux qui - partisans de la recherche des causes finales - veulent marier la raison et la foi.
Paru le : 03/03/2009
Thématique : Essais Scientifiques
Auteur(s) : Auteur : Véronique Le Ru
Éditeur(s) :
Vuibert
Société française d'histoire des sciences et des techniques
Collection(s) : Cahiers d'histoire et de philosophie des sciences
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-7117-2064-4
EAN13 : 9782711720644
Reliure : Broché
Pages : 116
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.1 cm
Poids: 214 g