Dresse un état des lieux des compétences exercées par les structures intercommunales avec les résultats obtenus et les limites des interventions. Les thématiques étudiées sont la gestion de parcs naturels régionaux, l'aménagement et la gestion de l'eau, la gestion des déchets et le traitement de l'environnement par les activités touristiques. ©Electre 2025

Les questions d'environnement sont à la fois globales et locales, leur résolution génère un droit intégrant les dimensions temporelles et spatiales. Les organisations institutionnelles et administratives révèlent au champ local une multiplicité d'instruments et des compétences rarement coordonnées, d'où l'intérêt, dans le cadre de la décentralisation, d'apprécier le rôle des structures intercommunales.

La recherche engagée au sein du GIS « Territoires ruraux », dans le cadre de la Convention Interrégionale Massif Central, sur les crédits FNADT, visait à associer trois équipes implantées dans le massif central : le CRIDEAU pour l'Université de Limoges, le laboratoire des politiques publiques et l'ENGREF de Clermont-Ferrand, afin d'évaluer la pertinence des interventions des structures intercommunales dans l'élaboration et l'application des politiques locales d'environnement. Afin de mieux en identifier le rôle des structures intercommunales, les équipes ont choisi d'approfondir les analyses à partir des thématiques suivantes : la gestion de parcs naturels régionaux, l'aménagement et la gestion de l'eau, la gestion des déchets ainsi que le traitement de l'environnement par les activités touristiques.

Les travaux présentés au cours du colloque de Tulle le 27 février 2003, constituent l'étape finale de cette recherche. Ils ont permis de dresser un état des lieux des compétences réellement exercées par les structures intercommunales, en mettant en exergue à la fois les résultats obtenus et les limites de leurs interventions.

Les diverses communications traduisent l'intérêt et les difficultés à mettre en oeuvre une politique publique territorialisée. En présence des acteurs locaux et avec leur participation active, les débats ont traduit ces paradoxes.