Au sommaire notamment : Contre l'Etat, l'ONG ou la figure vertueuse de la société civile ? : sur le désenchantement de l'Etat contemporain en Afrique subsaharienne (J. Onana) ; De l'inconstitutionnalité de la validation des mandats parlementaires (I. Abiabag) ; Le droit de la preuve et le commerce électronique (G. Mpondo Mboka). ©Electre 2025

Après une longue hibernation, l'organe d'expression scientifique de la faculté des sciences juridiques et politiques de l'université de Douala, renaît de ses cendres. En la circonstance, il opère une véritable mue et se pare de nouveaux atours traduisant ses ambitions nouvelles : les Annales disparaissent au profit d'une revue scientifique de périodicité semestrielle baptisée Janus. A l'image de la mythique divinité biface, la Revue Camerounaise de Droit et de Science Politique domiciliée à l'Université de Douala est marquée du double sceau de la dichotomie et de la dualité ; du point de vue :

• des champs disciplinaires : Droit public et Droit privé, mais aussi Droit et Science politique ;
• des formes d'expression linguistique, reflet du bilinguisme officiel camerounais (français / anglais) ;
• des familles juridiques de référence : droit d'inspiration romano-germanique/droit d'inspiration common law, droits coutumiers africains/ droit écrit d'origine occidentale ;
• des approches : à la fois tournée vers le passé (bilan, rétrospective, état des lieux) et l'avenir (études prospectives), le lex lata et la legeferanda, le local et le national, l'interne et l'international ; accueillant aussi bien des études de doctrine que des travaux empiriques, des monographies autant que des études comparées.

Ces multiples contrastes de Janus biface dessinent la trame dans laquelle s'inscrit la ligne éditoriale d'une revue ouverte à tous les juristes et politistes que nous espérons pérenne et particulièrement... féconde.