La paix et trêve de Dieu, promulguée au concile de Charroux en 969, apparaît comme la continuation et l'intensification de la législation antérieure, notamment carolingienne. Elle joue un certain rôle comme source juridique que cette thèse s'attache à définir. Les questions contextuelles, liées aux problèmes de restitution de biens usurpés par les laïcs à l'abbaye de Charroux, sont aussi abordées. ©Electre 2025
L'objet de cette thèse est la mise en exergue des aspects juridiques de la paix et de la trêve de Dieu, jusqu'à présent à peine traités par les historiens et les juristes. Nous qualifions la paix de Dieu de continuation et d'intensification de la législation antérieure, surtout carolingienne. Il y a harmonisation du droit car les normes en question sont répétées dans de nombreux évêchés et comtés en Europe occidentale aux XIe-XIIe siècles. De surcroît, la paix et trêve de Dieu jouent un certain rôle comme source juridique. Songeons tout d'abord à l'immunité des lieux sacrés dans le Midi et en Catalogne (sacraria) et à la citation des statuts de paix dans les sources. Mais nous rencontrons également une application contextuelle des règles de la paix (promulguées à Charroux, Poitiers, Limoges) pour des questions de restitution de biens usurpés par des laïcs à l'abbaye de Charroux.
Paru le : 24/02/2004
Thématique : Histoire droit / Institution
Auteur(s) : Auteur : Thomas Gergen
Éditeur(s) :
P. Lang
Collection(s) : Rechtshistorische Reihe
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9783631522653
Reliure : Broché
Pages : 392
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 15.0 cm
Poids: 1200 g
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