Fin 1993, Raphaël Confiant, soutenu par J. Bernabé et P. Chamoiseau, s'attaque à Aimé Césaire, coupable d'après-eux de négritude et de non créolité. En réponse, Annie Le Brun publie Pour Aimé Césaire où elle défend sa véritable poésie. ©Electre 2025

Un mouvement de révolte, un voyage, une conférence, et annie le brun va être amenée à vérifier que <<ce qui est advenu aux antilles aura souvent eu force de modèle, d'avertissement ou de préfiguration>> Fin 1993, un antillais connu du Tut-Paris, raphaêl confiant, soutenu par jean bernabé et patrick chamoiseau, lui aussi grand familier des officines parisiennes de la littérature, s'attaque bassement à anné césaire, coupable d'aprés eux de négritude mais aussi de Non-Créolité. La créolité étant le produit exotique à la mode qu'à la suite de milan kundera la critique Aura-Cherché à fairepasser pour l'authenticité même, à coups de grancs et de pettis prix immédiatement annie le brun publie pour aimé cercaire, et se retrouve à Fort-de-France pour prononcer une conférence dans un incroyable climat de guerre intellecturelle, où les masques tombent, laissant voir, sous es séductions d'un multiculturalisme caribéen, un racisme multiforme tour à tour Anti-Négre Anti-blanc Ant-Mulatre et enfin antisémite de retour à Paris, annie brun sinterroce sur l'enjeu de ce qui ne pourra netre qu'un minuscule incident mêlant artificiellement les antilles au milieu intellectuel du VI^e arrondissement de paris Nais ce qu'elle découvre alors est de toute importance ette affaire littéraire est aussi politique, étape exemple d'un processus de dénégation en train de s'universaliser elle est une nigure de la soumission post-moderne au nouvel ordre mondial. Et ce n'est pas par hasard qu'à travers aimé césaire la poésie véritable en apparaisse comme le pire enfeu elle seule peut encore inciter encore à s'y opposer par ce qu'elle véhicule d'insoumission définitive.