en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
Roman poétique où le narrateur imagine qu'il assiste à son propre enterrement. Ainsi, il serait le centre de toutes les attentions. Il veut tout vivre depuis son lieu d'observation comme les larmes sincères ou non des vivants ou des statues. ©Electre 2025
Exactement, à vrai dire, de façon surécertaine j'en sais rien. Mais si, par malchance ontologique universelle inévitable, je devais ne pas assister à mes obsèques, quelle poisse ! Quel dommage ! Ne pas les voir pleurer comme des Madeleines ! Ne pas voir, invisible, l'air circonstancié de certains, l'hébétude profonde de quelques autres, les statues de la Cathédrale baissant elles-aussi la tête pour cacher leurs larmes et joignant les mains ! Dommage ! Dommage ! Ne pas entendre les orgues roucouler de douleur sourde ou clarineter la petite note de l'espérance ! Ne pas entendre non plus les paroles, nécessairement résurrectionnistes, du prêtre, ni les prières - dies irae - dites pour moi, pour une fois ! Pour une fois que serais la vedette, le centre convergent des regards, des paroles, des pensées, des souvenirs-déjà ! Serais dans ma boîte, au noir, n'entendant rien ? Ne voyant rien ? ça serait trop bête ! Ne pas assister à sa sortie, à son départ, à son adieu ? Rater sa conclusion comme on aura raté son début et comme on aura raté tant de choses et tant d'êtres dans sa vie ? Non. À la seule idée que la chose est possible, mes cheveux s'enfoncent dans ma tête, mes ongles se mettent à pousse !
Soit fête ma volonté
Dans ce quatrième livre, André Auzias nous parle de son rapport à la religion ; une fois de plus, il s'en donne à coeur joie et nous emporte dans son imaginaire où tous les jeuxpermis, dialoguant librement, tantôt avec Blaise Pascal, tantôt avec les anges, tantôt avec le pape, tantôt avec lui-même.
« Mon propos », nous dit-il, « s'il est très souvent violemment anti-catholicité romaine (papes, curés, liturgies, rituels figés et mortiferes), est aussi celui d'un esprit en respect, et même en recherche, depuis toujours, d'une certaine attitude religieuse, à ma façon. Ma violente critique de la lettre n'exclut pas une démangeaison constante et une ouverture moi, de quelques sentiments, rêves, fantasmes, espérances d'évènements et d'attitudes religieuses dont j'ai été bercé et nourri au départ de ma vie et qui ne m'ont jamais tout à fait lâché les baskets. Je suis un bouffeur de curés, pas un bouffeur du Divin ».
Paru le : 05/12/2013
Thématique : Littérature Française
Auteur(s) : Auteur : André Auzias
Éditeur(s) :
Portaparole d'Emilia Aru
Collection(s) : I venticinque
Contributeur(s) : Editeur scientifique (ou intellectuel) : Monique Auzias-Liberman - Editeur scientifique (ou intellectuel) : Viviane Auzias
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-88-97539-10-0
EAN13 : 9788897539100
Reliure : Broché
Pages : 363
Hauteur: 20.0 cm / Largeur 12.0 cm
Épaisseur: 2.0 cm
Poids: 400 g