en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'auteur s'insurge contre la fascination qu'exerce la population fortunée, dont il dénonce l'égoïsme, le mépris et l'indécence en temps de crise, alors même que les classes défavorisées sont durement touchées. ©Electre 2025
Depuis au moins trois décennies, depuis que les financiers ont remplacé les investisseurs, depuis que le business a remplacé la politique, avec la fin des Trente Glorieuses, et les grands tournants libéraux qui ont rendu de plus en plus difficile la vie des classes laborieuses, une seule catégorie s'en est plutôt bien sortie : celle des riches.
Tous les nantis, les possédants, les rentiers continuent de voir leurs capitaux et leurs patrimoines augmenter, et pourtant ils ne cessent de se plaindre ; dès qu'il est question de toucher à une once de leurs intérêts ils montent au créneau avec l'aide de tous ces réseaux institutionnels, économiques et médiatiques qui leur sont inféodés.
Les jérémiades de tous ces gens fortunés, dont la plupart n'ont pris que la peine de naître, ont donc fini par très sérieusement m'échauffer les oreilles. Car au-delà même du fait qu'elles sont indécentes, elles procèdent aussi d'une insidieuse volonté de présenter la catégorie des gens riches comme une classe supérieure qu'on ne doit pas empêcher de prospérer. Et le pire c'est que ça marche ! Beaucoup de pauvres trouvent tout à fait normal qu'il y ait des gens qui s'enrichissent sur leur dos. Et se trompent d'adversaire social. Voilà pourquoi j'aime pas les riches !
Non seulement parce que les riches ne méritent pas d'être aimés tant leurs comportements égoïstes et méprisants font fi de la société toute entière, mais aussi parce qu'eux-mêmes n'ont aucune légitimité à provoquer une quelconque fascination ou un quelconque sentiment positif.
Et ce livre le prouve.
Paru le : 01/11/2014
Thématique : Macroéconomie
Auteur(s) : Auteur : Christian Grégoire
Éditeur(s) :
les Points sur les i éditions
Collection(s) : Mise au point
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-35930-137-3
EAN13 : 9782359301373
Reliure : Relié
Pages : 134
Hauteur: 21.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 120 g