Le rôle du sport ouvrier dans la lutte contre la montée du nazisme sous la République de Weimar est mis en lumière. Dès 1919, il y a bataille d'idées. En 1925, il y a les Olympiades de Francfort. En 1928, la lutte antifaciste débute. L'année 1933 est celle de la dissolution des clubs ouvriers par les nazis tout juste arrivés au pouvoir. La KG, l'ATSB, les clubs ouvriers réagissent différemment. ©Electre 2025
Dans l'histoire du mouvement ouvrier allemand, l'attention des historiens s'est souvent focalisée sur les partis et les syndicats. C'est à la culture ouvrière que s'intéresse cet ouvrage et en particulier au sport qui en constitua le ciment.
Prenant le contre-pied des discours consensuels qui prétendent que le sport est neutre par nature, certains ont accusé le sport de porter en lui les germes du fascisme. Le cas des sportifs ouvriers allemands contredit ces approches antagonistes en mettant en lumière le rôle du sport ouvrier dans la lutte contre la montée du nazisme sous la République de Weimar (1919-1933). L'engagement de ces sportifs au service du «combat antifasciste» permit d'écrire l'une des pages sans doute les plus méconnues de la résistance allemande au nazisme et amène à considérer le phénomène sportif comme un curieux miroir de l'évolution sociopolitique de l'Allemagne des années 1920.
Paru le : 15/07/2010
Thématique : Sports en général
Auteur(s) : Auteur : Guillaume Robin
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Espaces et temps du sport
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-296-12354-0
EAN13 : 9782296123540
Reliure : Broché
Pages : 352
Hauteur: 24.0 cm / Largeur 16.0 cm
Épaisseur: 1.9 cm
Poids: 534 g
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