Nicolas, un jeune Lorrain de 16 ans, s'engage pour résister et combattre l'ennemi nazi. Suite à la débâcle, il se retrouve en Auvergne où avec courage et patriotisme, il veut libérer la France occupée et asservie. ©Electre 2025

Le Barrage de l'espoir

Le barrage de l'Aigle, sur la Dordogne, a été construit en grande partie sous l'occupation allemande. Son ingénieur en chef était aussi un des chefs de la Résistance.

Au matin du 6 juin 1944, il forma, avec l'ensemble du personnel, un bataillon de 800 hommes qui s'illustra dans les combats du Cantal puis de Saône-et-Loire.

Ce roman, Le Barrage de l'espoir, montre comment un jeune lorrain, Nicolas, fut lancé dans la guerre à seize ans, de la débâcle qui l'amena en Auvergne, jusqu'aux combats de la Libération.

C'est en grande partie grâce aux Éclaireurs de France et à leur fraternité qu'il réussit à survivre et à combattre pour la liberté dans les dures conditions de l'occupation nazie.

Pendant toute son l'adolescence, au milieu de ses études hachées, Nicolas va découvrir la guerre mais aussi l'amour et la vie.

Bernard Delaunay faisait partie de ces jeunes volontaires dont beaucoup avaient autour de vingt ans et même parfois moins. Dans ce roman, il sait parfaitement montrer le courage, l'efficacité et l'esprit de responsabilité des chefs alors que les jeunes de toutes origines (étudiants, ouvriers, paysans), originaires d'Auvergne comme de toutes les régions de France voire d'Espagne, d'Allemagne, de Russie, d'Afrique, échoués là, avaient décidé de combattre l'ennemi nazi sous le drapeau français et devaient assurer toutes les tâches, et souvent les plus obscures, indispensables au succès du combat et de leur survie.

Ils avaient compris qu'ils ne pouvaient pas attendre que la France occupée et asservie par les nazis soit délivrée de l'extérieur. C'est aussi le courage et le patriotisme des populations auvergnates et limousines qui a permis à la Résistance de cette région de vivre et de se développer.