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Découvrez le résumé de notre entretien avec Emmanuel de Waresquiel à propos de son livre "Il nous fallait des mythes"
Dans cet entretien animée par Jean Petaux, Emmanuel de Waresquiel présente son livre Il nous fallait des mythes, qui explore les mythes et les imaginaires de la Révolution française de 1789 à nos jours. Il explique que les mythes révolutionnaires sont des constructions mémorielles complexes qui ont évolué au fil du temps, influencées par des événements historiques, des contextes politiques et des représentations artistiques. Emmanuel de Waresquiel souligne l'importance de l'étude des sources variées, y compris les images, pour comprendre comment ces mythes se sont formés et transformés. Il évoque également la nécessité pour l'historien de prendre du recul et de s'immerger dans les périodes étudiées pour éviter les anachronismes et les erreurs de jugement.
Emmanuel de Waresquiel aborde plusieurs aspects spécifiques de la Révolution française, tels que les dates symboliques comme le 17 juin 1789 et le 14 juillet, ainsi que la bataille de Valmy et la défaite de Waterloo. Il met en lumière comment ces événements ont été mythifiés et utilisés pour diverses légitimités politiques au fil des siècles. Il discute également du transfert de sacralité de la monarchie vers la République et de la manière dont les symboles et les fêtes révolutionnaires ont été réappropriés. En conclusion, il souligne que les mythes sont des constructions dynamiques qui peuvent resurgir et se redéfinir selon les contextes de crise et de reconstruction sociale, illustrant ainsi la souplesse et la persistance des imaginaires révolutionnaires dans la mémoire collective.
Emmanuel de Waresquiel aborde plusieurs aspects spécifiques de la Révolution française, tels que les dates symboliques comme le 17 juin 1789 et le 14 juillet, ainsi que la bataille de Valmy et la défaite de Waterloo. Il met en lumière comment ces événements ont été mythifiés et utilisés pour diverses légitimités politiques au fil des siècles. Il discute également du transfert de sacralité de la monarchie vers la République et de la manière dont les symboles et les fêtes révolutionnaires ont été réappropriés. En conclusion, il souligne que les mythes sont des constructions dynamiques qui peuvent resurgir et se redéfinir selon les contextes de crise et de reconstruction sociale, illustrant ainsi la souplesse et la persistance des imaginaires révolutionnaires dans la mémoire collective.