Des départs avaient déjà eu lieu dès 1937, rien n'est comparable avec cet afflux de centaines de milliers de personnes (au nombre de 500 000 environ) : membres de l'Armée républicaine mais aussi de très très nombreux civils. Des femmes, des enfants, des vieillards vont traverser en seulement quelques jours les Pyrénées dans des conditions extrêmement rudes. Les franquistes ferment la frontière le 9 février.
Les autorités françaises ont largement sous-estimé l'ampleur de l'exode. Des camps furent improvisés dans lesquels 350 000 de ces républicains furent internés dans des conditions particulièrement précaires et difficiles. On parlera par la suite des camps "du mépris". La plupart de ces exilés - 150 000 environ - est restée en France.