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Les coups de cœur des libraires

Coups de coeur Mollat
Une biographie dessinée atypique pour (re)découvrir Stella Benson, autrice engagée !

Londres, 1918. La guerre fait rage, l’humeur est sombre et  la morosité ambiante. Qu’à cela ne tienne, Stella Benson, autrice et aristocrate désargentée, se réfugie dans son imaginaire foisonnant pour écrire ce qui sera son best seller : “La vie seule”. 

Dans ce curieux texte, aussi novateur que fantastique, une employée de bureau rencontre une sorcière et découvre une nouvelle façon de vivre : en totale indépendance, bien loin d’une vie rangée, entourée de figures féminines audacieuses. Les clichés s’y déjouent, la magie répare les cœurs, un autre quotidien se dessine, autant pour Stella Benson que pour son héroïne fictive. 

Nina Six, dessinatrice habituée aux publications à destination de la jeunesse, signe ici un album coloré au service d’un récit bien rythmé, au trait souple et enjoué. La vie engagée de Stella Benson se mêle astucieusement à celle de son héroïne, fondamentalement féministe. 

Une biographie dessinée qui donne envie de découvrir les écrits de Stella Benson, autrice contemporaine et amie de Virginia Woolf !

La sorcière de Londres
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Un roman magnétique, entre silence et chaos
Raluca Antonescu raconte l’histoire d’une famille qui cherche un point d’équilibre dans un lieu aussi somptueux qu’hostile. Evan, marqué par un drame personnel, utilise l'argent d'un héritage pour faire construire un hôtel de luxe perché sur une île des Açores. Sa fille Anël, neuf ans, dotée d’une mémoire hors du commun et d’une fascination pour les animaux, observe le monde avec une lucidité qui trouble particulièrement Vicki, sa tante chargée de la surveiller. Entre la mémoire prodigieuse d’Anël, l’injonction d’Evan à réussir, et le retour de Vicki après une décennie de silence, les personnages se frôlent, s’évitent, et tentent de reconstruire un lien que la violence du monde extérieur et celle des sentiments rendent toujours incertain.

L’hôtel, rénové avec froideur et perfection, désespérément vide, contraste violemment avec l’exubérance du paysage environnant. La pluie, le vent, les grondements souterrains rappellent que la nature volcanique impose ses règles, imprévisibles et puissantes. Ce contraste entre luxe artificiel et luxuriance organique devient le véritable moteur du récit, un miroir permanent des luttes intérieures des personnages.

Ce roman fascine par la tension qu’il installe et par son écriture précise, toujours en équilibre entre silence et chaos. En refusant de livrer une solution claire ou une réconciliation apaisée, il laisse au lecteur le vertige d’un monde où l’intime et le grandiose se répondent sans jamais s’apaiser. C’est un texte magnétique, dont l’étrangeté continue de vibrer bien après la lecture.
Les trois coeurs du poulpe
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Un roman passionnant à dévorer !
A 14 ans, Eliza Raine est une élève discrète de King's Manor, un pensionnat pour jeunes filles, afin de ne pas s'attirer plus d'attention que ne lui vaut ses origines indiennes et la couleur de sa peau. Lorsqu'elle rencontre la prodigieuse et téméraire Anne Lister, future autrice de renom, c'est toute sa vie qui bascule. Entrecoupé de lettres d'Eliza datées d'une décennie plus tard, ce roman explore la découverte du désir entre les deux jeunes filles, la condition des groupes marginalisés dans l'Angleterre colonialiste et répressive du XIXe siècle et la quête perpétuelle d'émancipation. 
Mêlant réalité et fiction, Donoghue tisse un récit délicat et entraînant, entre lettre d'amour à la littérature et roman historique, en se basant sur la correspondance de Raine et les carnets que Lister rédige tout au long de sa vie. A découvrir dès à présent !
Une fille j'ai embrassée
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Médecin et passionné d’histoire, Raphaël Camus nous emmène dans les coulisses de l’Histoire de la médecine à travers 50 anecdotes passionnantes.
De l’Antiquité à nos jours, la médecine n’a eu de cesse de progresser, mais aussi d’être remise en question, jusqu’à l’établissement de nos principes fondamentaux d’aujourd’hui.
C’est ainsi que l’auteur nous immisce dans notre passé médical : entre découvertes improbables et pratiques douteuses, des grandes figures qui ont marquées leur temps aux génies oubliés, mais aussi des nombreuses erreurs commises aux plus grands succès !

Découvrez ainsi le dieu de la médecine Asclépios, mais aussi la surprenante histoire de « Typhoid Mary », ou encore les secrets qui se cachent derrière le masque emblématique des médecins de la peste…

Un livre captivant à mettre dans les mains des amateurs d’Histoire, des professionnels de santé ou des lecteurs en quête d’histoires insolites. Car l’Histoire de la médecine, loin d’être un long fleuve tranquille, est avant tout une aventure humaine !
50 anecdotes sur l'histoire de la médecine
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Joseph Incardona signe un nouveau roman frappant, avec une petite galerie de personnages attachants et implacables.
213 pages.
7 vols.
5 pays.
130 kilos d’un ami détective aux petits soins.
1 sirène.

« Parce que dans rêve, il y a Êve. »

Et Êve justement, elle ne rêve que d’une chose : se venger. Depuis son accident dans lequel elle a perdu ses deux jambes, Êve est une sirène professionnelle. Elle exerce dans de superbes aquariums dans le monde entier, gagne très bien sa vie, mais elle est hantée. Il lui faut absolument trouver l’homme qui lui a pris ses jambes, et bien plus encore…
Heureusement, fidèle au poste, Matt Mauser, grand ami, détective émérite, l’aide dans sa soif de vengeance. Il mène l’enquête pour retrouver le coupable du malheureux accident, et la soutient de tout son possible d’un regard bienveillant, et dans une gouaille pleine d’humour et affection.

« Le monde est fatigué » est le roman d’une vengeance, celle d’une femme brisée qui a tout perdu et qui est prête à tout pour arriver à ses fins. C’est aussi le roman d’un voyage absolument contemporain à travers la planète, une occasion d’y voir tous ses paradoxes, et d’y lire le portrait de la féminité sur tous les continents, idéalisée et sexualisée, phantasmée, souvent, mais parfois contrainte, qu’on cherche à retrouver.
Joseph Incardona signe un nouveau roman frappant, avec une petite galerie de personnages attachants et implacables. Si sa sirène sensible et déterminée envoûte ses spectateurs, l’auteur, lui, envoûte ses lecteurs avec sa plume emprunte d’humour, de piquant et d’humanité.

« Le monde est fatigué », ou le chant d’Êve, que vous ne pouvez cesser d’écouter.
Le monde est fatigué
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Un livre plein d'humus et d'espoir !
Immenses, profondes, tentaculaires, toutes différentes, peuplées par des centaines d'espèces animales et végétales, les forêts constituent un écosystème universel commun à presque toute l'humanité. Depuis nos origines, l'Homme y marche, s'y cache parfois pour fuir la guerre ou la société, y puise de précieuses ressources pour se nourrir ou l'inspiration pour peindre et méditer. Poumons de la planète, les forêt possèdent en leur sein cette capacité à nous faire nous (re)connecter au vivant, un savoir oublié qui s'enlise parfois au cœur des villes qui les dévorent, ou dans le silence de nos minuscules appartements. 
Dans ce petit traité, Eric Angenot vient à notre secours. Patiemment, il réécrit la trame de notre relation avec ces habitats  : Comment faire pour y marcher en gardant à l'esprit que nous partageons nos vies avec des dizaines et des dizaines d'autres êtres vivants ? Comment fonctionne les cycles de vie ? Quelles sont les traces et les indices qui méritent notre attention ? Comment regarder la lumière et l'eau ? 

Page après page, il nous apprend à ralentir et à observer autrement pour recouvrer une manière d'habiter le monde plus humble et plus consciente.

Un livre qui fait du bien, à la forêt, à ceux qui la peuplent, et à nous-même. 
Vivre la forêt : renouer avec le vivant
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Entre fulgurance et folie lexicale, à la fois âpre, hypnotisant et sublime, le texte d’Antonin Artaud dévoile toute la poésie magnétique et magnifique des œuvres de Vincent Van Gogh.
“Non, Van Gogh n'était pas fou, mais ses peintures étaient des feux grégeois, des bombes atomiques, [...]”
Si l’on y trouve un plaidoyer pour la mélancolie ou l’état dépressif considérés comme du génie, un pamphlet contre la psychiatrie et les psychiatres, c’est avant tout le cri poétique d’un écrivain supplicié qui transfert dans la lecture des œuvres de Van Gogh sa vision mystique de l’art, sa haine d’une société qui méprise les “aliénés” et qui les “étrangle dans les asiles”. Ainsi, la folie de Van Gogh ne serait que le produit d’une construction sociale, sa marginalité et son génie sa propre condamnation. Artaud y voit dès lors son alter ego, son gémeau -  acteur possible de son “Théâtre de la Cruauté” -, et use de toute sa verve et prose impérieuse pour dépeindre subjectivement toute la beauté de certaines œuvres d’un artiste sacrifié, dont le Champs de blé aux corbeaux.
Paru en décembre 1947, quelques mois avant la mort d’Artaud, ce texte n’a rien perdu de sa fougue et son lyrisme sombre, et se dévoile comme un long poème rythmique motivé par une prose qui rappelle au lecteur les textes écrits à Rodez (les fameux Cahiers d’Ivry bien moins structurés) où l'auteur fut interné et où il subira plusieurs séances d’électrochocs. 
Un bijou littéraire dont on ne se lasse jamais de relire, toujours aussi frappant et envoûtant, il incite tout autant à découvrir les œuvres de Van Gogh qu’il invite à lire les textes et poésies d’Artaud.

“ Ces corbeaux peints deux jours avant sa mort ne lui ont, pas plus que ses autres toiles, ouvert la porte d’une certaine gloire posthume, mais ils ouvrent à la peinture peinte, ou plutôt à la nature non peinte, la porte occulte d’un au-delà possible, d’une réalité permanente possible, à travers la porte par van Gogh ouverte d’un énigmatique et sinistre au delà.”
Van Gogh le suicidé de la société
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Entre fulgurance et folie lexicale, à la fois âpre, hypnotisant et sublime, le texte d’Antonin Artaud dévoile toute la poésie magnétique et magnifique des œuvres de Vincent Van Gogh.
“Non, Van Gogh n'était pas fou, mais ses peintures étaient des feux grégeois, des bombes atomiques, [...]”
Si l’on y trouve un plaidoyer pour la mélancolie ou l’état dépressif considérés comme du génie, un pamphlet contre la psychiatrie et les psychiatres, c’est avant tout le cri poétique d’un écrivain supplicié qui transfert dans la lecture des œuvres de Van Gogh sa vision mystique de l’art, sa haine d’une société qui méprise les “aliénés” et qui les “étrangle dans les asiles”. Ainsi, la folie de Van Gogh ne serait que le produit d’une construction sociale, sa marginalité et son génie sa propre condamnation. Artaud y voit dès lors son alter ego, son gémeau -  acteur possible de son “Théâtre de la Cruauté” -, et use de toute sa verve et prose impérieuse pour dépeindre subjectivement toute la beauté de certaines œuvres d’un artiste sacrifié, dont le Champs de blé aux corbeaux.
Paru en décembre 1947, quelques mois avant la mort d’Artaud, ce texte n’a rien perdu de sa fougue et son lyrisme sombre, et se dévoile comme un long poème rythmique motivé par une prose qui rappelle au lecteur les textes écrits à Rodez (les fameux Cahiers d’Ivry bien moins structurés) où l'auteur fut interné et où il subira plusieurs séances d’électrochocs. 
Un bijou littéraire dont on ne se lasse jamais de relire, toujours aussi frappant et envoûtant, il incite tout autant à découvrir les œuvres de Van Gogh qu’il invite à lire les textes et poésies d’Artaud.

“ Ces corbeaux peints deux jours avant sa mort ne lui ont, pas plus que ses autres toiles, ouvert la porte d’une certaine gloire posthume, mais ils ouvrent à la peinture peinte, ou plutôt à la nature non peinte, la porte occulte d’un au-delà possible, d’une réalité permanente possible, à travers la porte par van Gogh ouverte d’un énigmatique et sinistre au delà.”
Van Gogh, le suicidé de la société. Dix ans que le langage est parti
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Une merveilleuse ode à la terre !
Un voyage sur les terres Dakota malmenées au gré des époques et des saisons. Une jeune indienne orpheline à 12 ans, élevée en famille d'accueil et déchirée entre deux visions du monde. Un monde agricole en pleine mutation, intraitable et sans pitié. Et, comme baume face à ces violences, la terre, les graines, la transmission inter-générationnelle. Partez à la rencontre de Rosalie, de son enfance à l'âge adulte. Un roman d'une force incroyable, sous une plume douce et poétique !
Les semeuses
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