Ensemble, ils prennent le temps de décortiquer les peines de cœur, les doutes et vagabondages de l'esprit.
Après avoir passé la soirée du réveillon en compagnie de son père, Komugi ne se doute pas qu’il s’agit des derniers moments passés ensemble. Le soir même, il trouve la mort dans un incendie criminel. Alors que le coupable semble tout désigné, Komugi reçoit une lettre l’avertissant que le suspect incriminé est innocent. Étrange, surtout que la lettre a été écrite par son père la veille du crime.
Un thriller en sept tomes qui nous tient en haleine, à partir de 15 ans.
Le duo Edouard Cour et Jean-Christophe Deveney livre avec Soli Deo Gloria une oeuvre touchante dans laquelle se côtoient musique, fraternité et quête de soi. En naviguant entre les genres, les auteurs donnent à Soli Deo Gloria un quelque chose de rêveur et grandiose. Chaque note jouée est l’occasion pour le dessinateur d’exprimer une sensation et une émotion au travers de son magnifique trait évoquant la gravure. Les différents lieux visités, les décors, les costumes, l’air entraînant de la musique, tout est réfléchi et magnifiquement illustré.
Mais que serait cette composition graphique de haute volée sans un scénario qui l’est tout autant. Jean-Christophe Deveney convoque une époque obscure pour mieux faire apparaître toute la lumière du voyage d’Hans et Helma. En faisant voyager les deux orphelins entre plusieurs strates, Deveney dévoile un portrait historique fort en l'intégrant dans l'histoire avec un grand H. Les auteurs parviennent avec une grande maîtrise à intégrer tout un tas thèmes dans leur récit et à en faire une histoire qui parlant de beauté au delà de l'obscurantisme.
Soli Deo Gloria est une très grande bande dessinée !