Histoire et ethnologie d'une micro-société française, celle des musiciens amateurs, médiateurs culturels qui offriront au peuple ses premières salles de concert, ses premières écoles de musique. Philantropes au début du XIXe siècle, ils seront, sous la troisième République, 300.000 orphéonistes ouvriers, employés, cultivateurs, regroupés en harmonies, fanfares, orphéons, chorales. ©Electre 2025
Harmonies, fanfares, orphéons, disques, chorales, batteries... Un bonheur parfait, familier, français. Mais aussi une histoire, presque une utopie.
Dans les premières années du XIXe siècle, des philanthropes, bientôt relayés par des musiciens, veulent faire de la France une nation musicienne, cette nation dont Stendhal affirme qu'elle est le pays le moins musical du monde. Une véritable épopée : la vraie, la grande musique, écoutée et jouée par n'importe qui ; le plaisir du prince qui devient la culture de tous.
Ils s'appellent les orphéonistes. Ils sont ouvriers, boutiquiers, employés, cultivateurs. Plus de trois cent mille musiciens, groupés en sociétés. Sous la Troisième République, ces premiers médiateurs culturels offrent au peuple ses salles de concert, ses orchestres, ses écoles de musique.
Aujourd'hui, la musique est partout. Face à la demande de lien social et à l'éclatement des pratiques culturelles, quelles réponses les sociétés musicales peuvent-elles apporter ?
Une histoire et une ethnologie d'une microsociété française : le monde des musiciens amateurs.
Paru le : 01/10/2001
Thématique : Histoire de la musique
Auteur(s) : Auteur : Philippe Gumplowicz
Éditeur(s) :
Aubier
Collection(s) : Collection historique
Série(s) : Non précisé.
ISBN : Non précisé.
EAN13 : 9782700723304
Reliure : Broché
Pages : 340
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 2.6 cm
Poids: 515 g
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