en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
La conception actuelle de la richesse demeure liée à la production marchande, mais sont ignorés les signes ou sources de richesses que sont le niveau d'éducation, le degré de violence, l'état de santé général de la population, l'environnement... ©Electre 2025
Au début de l'année 2008, alors que les revendications relatives au pouvoir d'achat s'intensifiaient, le président de la République, Nicolas Sarkozy, déclara que l'indice du PIB (Produit intérieur brut) était inapte à représenter les évolutions économiques et sociales, et qu'il était urgent d'élaborer d'autres indicateurs de croissance. À cette fin, il chargea deux prix Nobel d'économie, Amartya Sen et Joseph Stiglitz, de constituer une commission.
La réflexion sur les limites de PIB comme critère de mesure du bien-être ne date pourtant pas d'hier. Voilà déjà trente ans outre-Atlantique, puis plus précisément depuis les années 1990, que le débat est lancé. En France, la sociologue Dominique Méda en a fait l'un des axes fondateurs de ses travaux. Dès 1999, dans Qu'est-ce que la richesse ?, elle remarquait que le PIB n'est affecté ni par la montée de la violence, ni par le développement des inégalités ou l'altération de l'environnement - et, inversement, n'est pas valorisé en cas d'accroissement constant du niveau d'éducation ou d'amélioration de l'état de santé de la population. Et de conclure : «Si ce qui importe, c'est ce qui est productif, comment donner de la valeur à des activités qui ne sont productives de rien, seulement de relation, de sens, de qualité de vie ?»
À l'heure où le mot d'ordre du gouvernement en place est «Travailler plus pour gagner plus», cette réflexion, on s'en doute, revêt une acuité toute particulière...
Paru le : 28/05/2008
Thématique : Essais d'économie
Auteur(s) : Auteur : Dominique Méda
Éditeur(s) :
Flammarion
Collection(s) : Champs
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-08-121651-8
EAN13 : 9782081216518
Reliure : Broché
Pages : 276
Hauteur: 18.0 cm / Largeur 11.0 cm
Épaisseur: 1.3 cm
Poids: 205 g